Pour sa capsule High Summer 2020, la marque américaine Farah – créée en 1920 au Texas – remonte le temps jusqu’au premier « Summer of Love ». 16 juin 1967, les foules se pressent en Californie pour assister au festival de Monterey, un événement à but non lucratif où doivent se produire plus de 30 artistes, dont The Who, Janis Joplin, Jimi Hendrix, The Grateful Dead, Otis Redding et Ravi Shankar.

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Dans cette atmosphère festive et effervescente, les spectateurs sont de plus en plus nombreux. Pourtant, entre l’assassinat du président Kennedy, la guerre du Vietnam et les débuts de la contraception féminine qui font la une de la presse, l’époque est marquée par de profondes incertitudes et des troubles sociaux grandissants.

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Ce sentiment d’aliénation donne naissance au mouvement hippie, qui prône l’ouverture et la tolérance, dans un contexte de méfiance croissante vis-à-vis de l’autorité et des valeurs de la classe moyenne. Monterey devient alors sans le vouloir le berceau de la contre-culture et servira de modèle à tous les festivals de rock.

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La capsule High Summer 2020 de Farah rend hommage aux acteurs de la contre-culture. Elle associe la beauté simple des tenues militaires à des éléments visuels fantaisie qui symbolisent la spiritualité et l’hédonisme du mouvement hippie. Le tout dans une palette aux tons jaunes, orange et roses éclatants nuancés par un rouge et un vert pastel, et quelques touches d’indigo usé.

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Plusieurs articles sont issus des archives de Farah, notamment le chino en sergé fuselé Popperback, orné d’une poche unique qui lui confère toute son originalité, et le chino droit Hopsack 100, un pantalon hopsack de 255 g/m² récemment tiré de l’oubli qui est un incontournable de toute garde-robe.

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