Récupération des sapins en vue du recyclage

Récupération des sapins en vue du recyclage

Dans sa pépinière, le sapin pousse au rythme des saisons. Mais un jour déraciné ou coupé, il se retrouve en jardinerie, grande surface ou chez un fleuriste pour son heure de gloire: « Je veux celui là, c’est le plus beau ».

Mais c’est en réalité l’heure du martyre, transporté dans un intérieur surchauffé, il doit supporter boules, guirlandes, décorations mais aussi pertes de ses aiguilles, chutes voire court-circuit… Les plus résistants verront Noël mais finiront soit en sac plastique sur un trottoir, comme une vulgaire ordure ménagère, et les plus écolos seront recyclés.

A Paris, chaque année, les sapins jetés sur la voie publique sont incinérés au même titre que les ordures ménagères, ce qui est coûteux pour la collectivité et contraire au développement durable. Les sapins -sans décoration non floqués et sans sac- sont transformés en broyat, utilisé soit comme paillage répandu sur les massifs, soit comme composant pour la fabrication de compost. Des points de collecte sont installés dans 95 parcs et jardins de Paris du 2 janvier au 1er février. 

Et avant de le déposer, chantons « Mon beau sapin »,  un chant de Noël traditionnel (ayant fait allemand 2nde langue, j’avais du apprendre « O Tannenbaum » par coeur) qui n’est pas un chant religieux mais une ode à la Nature et une évocation des joies de Noël.

Mon beau sapin, roi des forêts,
Que j’aime ta verdure,
Quand par l’hiver, bois et guérets
Sont dépouillés de leurs attraits
Mon beau sapin, roi des forêts
Tu gardes ta parure

Toi que Noël planta chez nous
Au saint Anniversaire
Joli sapin, comme ils sont doux,
Et tes bonbons, et tes joujoux
Toi que Noël planta chez nous
Tu répands la lumière.

Mon beau sapin tes verts sommets
Et leur fidèle ombrage
De la foi qui ne ment jamais
De la constance et de la paix.
Mon beau sapin tes verts sommets
M’offrent la douce image.

Mon beau sapin, roi des forêts
Que j’aime ta parure
Et quand la neige blanchit tes traits
Que ta verdure disparaît
Mon beau sapin, roi des forêts
Tu brilles dans l’Azur.

D’après « O Tannenbaum » de Ernst Anschütz (1824)