Depuis toujours, Bordeaux produit les meilleurs vins au monde, ainsi que certains des plus onéreux, comme leLafite Rothschild, le Mouton Rothschild et le Château Margaux. Mais la sixième ville de France n’a pas que pour seul attrait ses fabuleux vignobles : c’est aussi un trésor d’architecture, avec ses longs boulevards ayant inspiré Georges-Eugène Haussmann lorsqu’il rénovait la Ville Lumière. « Prenez Versailles, mêlez-y Anvers, vous avez Bordeaux », disait Victor Hugo.

La tradition y est aussi importante – certains diraient peut-être même un peu trop. Avec les années, elle s’est reposée sur ses lauriers, ses entrepôts sur la rivière ont fermé, son Grand Théâtre a été laissé à l’abandon. C’est ainsi qu’elle a gagné son surnom de Belle Endormie. Mais après de longs mois d’assoupissement, la ville s’est enfin réveillée et grouille à présent d’activité. Les nouveaux bâtiments modernes, à l’instar de la Cité du vin et du Stade de Bordeaux, y fleurissent, et les talents y affluent de toute l’Europe. Nous avons rencontré 5 entrepreneurs locaux prêts à prouver que le Sud-Ouest avait regagné ses lettres de noblesses.

Portrait de cinq hommes, habillés par le site mrporter.com, qui secouent l’une des plus célèbres régions viticoles de France et prennent la pose pour notre plus grande joie.

Il y a deux ans, les parents du jeune viticulteur, AXEL COLLARD DUTILLEUIL, ont acheté un château à côté de Bordeaux et lui ont demandé de s’occuper des vignes qui ressemblaient à ce moment-là à une « forêt ». Il contribue désormais à la restauration du Château Mazeris Bellevue, datant de 1850. Ils ont planté trois vignes différentes sur les terres : du merlot, du cabernet franc et du cabernet sauvignon. Ce dernier est le préféré de notre bogosse du jour : « C’est le plus élégant ». Mais il tient à préciser qu’il est important de proposer des cépages divers pour atteindre un certain équilibre.

Axel

Axel

Le Garopapilles, le restaurant étoilé de TANGUY LAVIALE, fait partie des adresses les plus convoitées de la ville, et mêle innovation, cuisine fine et carte des vins ultra-pointue. C’est lors d’un week-end organisé par son épouse que le parisien de 38 ans a découvert la cité bordelaise, et ne l’a plus quittée. « Je me souviens avoir dit à voix haute “je pourrais vivre ici” ». Deux semaines plus tard, sa femme lui annonçait qu’elle y avait décroché un emploi. Dix ans après, il semble lui avoir pardonné cette petite « surprise ».

Tanguy

Tanguy

SIMON CHOLLET est l’un des quatre fantastiques à la tête du Symbiose, un bar à cocktails et restaurant qui sort des sentiers battus. C’est avec ses amis Lucas Maraton, Félix Clerc et Thomas Nero qu’il a fondé l’établissement, après avoir fait ses classes à Paris, notamment au sein de l’incontournable Sherry Butt. Avant de poser ses valises dans la capitale, M. Chollet avait grandi à Toulouse, la grande rivale de Bordeaux : « Je suis passé par deux des villes les plus haïes des Bordelais », dit-il en riant. Mais, trois ans et demi après avoir ouvert le bar (en décembre 2015), il se considère comme un néo-bordelais bien intégré et comblé.

Simon

Simon

Quand MICKAEL PELISSIER explique comment il a intégré la prestigieuse école supérieure de théâtre de Bordeaux, il avoue en riant qu’« aucune autre ne voulait de lui ». Il est honnêtement très difficile d’entrer dans les quelques écoles de cinéma françaises, qui proposent toutes des formations exténuantes. En ce moment, Mickäel, aujourd’hui en troisième année, travaille de 9h à 23h, du lundi au samedi, pour apprendre ses textes, son jeu, les arts martiaux, la danse contemporaine, le chant… Une fois que le jeune picard de 26 ans sera diplômé, il aimerait jouer dans un autre film, similaire à celui dans lequel il a tourné en 2017 : Ma vie avec James Dean. Il s’agissait de son tout premier film. « C’est étrange de se voir à l’écran, » avoue-t-il. « Terrifiant, » même.

Mickael

Mickael

Né à Bayonne, DAMIEN CASTERA a commencé le surf en professionnel à l’âge de 15 ans, mais il préfère exercer cette activité pour son plaisir plus que pour les compétitions. Cela lui permet de voyager, de produire des films et d’écrire des livres à propos de ses expériences. Son dernier ouvrage, Du flocon à la vague, est désormais disponible. « J’aimerais que le surf soit associé à l’aventure, » déclare-t-il. Il est photographié ici aux côtés de son ami surfeur, skateur et snowboardeur, Mathieu Crépel, dont la vie a fait l’objet d’un documentaire intitulé Shaka, sorti en 2018.

Damien

Damien

L’article avec les interviews des 5 est à découvrir dans son intégralité ainsi que le détail des différents looks de nos bogosses sur le site : mrporter.com

 

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