A la suite d’un été paisible, s’abat cette saison un brouillard radioactif. Pour sa dernière collection, Nicolas Theil imagine un univers où la floraison se transforme discrètement. Ses fleurs et son jardin créatif sont contaminés. Les éléments s’attirent, s’agitent, se lient…

Du jaune, noir, or et argent, des coloris à l’image du danger, de la protection et de la survie. Sur une base de veau végétal naturel, recouvertes d’aluminium, plastiques et lamés pelliculés, les matières évoquent cet état d’excitation et de protection contre les particules radioactives. Le sac Nuclear, unisexe, version contaminée du Suis moi de l’hiver dernier se décline en bleu holographique, jaune retro réfléchissant, aluminium lamé tissé, veau verni façon crocodile.

Les rayonnements de lumière qui évoquent pour le créateur cette notion de contamination invisible. Quand les insectes rongent et oxydent seringues et préservatifs, la manchette pomme surprend par ses coloris et ses matières : ganses retro réfléchissantes sur vison rasé, python guêpe, crocodile bleu gansé jaune.

« Depuis mes visites à Nagazaki et Hiroshima en 2002, je me suis toujours senti concerné par la radioactivité. Les récents évènements mondiaux ont fait ressortir ces inspirations négatives… » explique Nicolas Theil.

www.nicolastheil.fr