Côté tendances déco, l’année 2023 va être marquée par un retour à l’authenticité, à l’artisanat d’art, aux matières naturelles et à l’écoresponsabilité. On mise sur le fait main et l’unique, en optant pour des pièces qui incarnent de belles valeurs. C’est ce qui explique le grand retour de la vannerie, un savoir-faire séculaire français. Représenté par de jeunes créateurs talentueux, ce métier d’art a su évoluer pour s’ancrer dans la modernité, en alliant design contemporain, tradition et protection de l’environnement.
Les salons et les expositions permettent désormais de dénicher d’authentiques pépites, que l’on a plaisir à exposer chez soi. Corbeilles et paniers donnent un charme fou à toutes les pièces, tout en étant “faciles à vivre” : ils peuvent être utilisés comme vide-poches, cache-pots… Reste un défi de taille : démocratiser l’accès à cette vannerie créative, pour le maintenir dans notre paysage culturel et économique. À l’heure du tout digital, rares sont les vanniers qui ont effectué leur transition numérique. Dans ce contexte, Aurélie Vannerie lance son site e-commerce et continue de faire rayonner ce métier rare afin qu’il ne disparaisse pas du paysage des générations futures.
Métier d’art du patrimoine vivant français, la vannerie est menacée par l’utilisation des matières synthétiques et les productions industrielles. Ainsi, alors qu’il y avait plus de 50 000 vanniers professionnels au début du 20e siècle en France, notre pays n’en compte plus que 300. Une situation qu’Aurélie Bossu est bien décidée à changer ! Cette jeune vannière artisane d’art a fondé sa marque Aurélie Vannerie pour créer des pièces de caractère, au design résolument contemporain. Aurélie imagine et réalise chaque pièce à la main dans son atelier. Un processus long et exclusif, qui suppose une grande maîtrise technique. La marque de vannerie contemporaine récompensée par le 1er prix 2022 du salon de la création métiers d’art de Nantes.
L’osier local plutôt que le rotin de l’autre bout du monde. Le rotin est une plante exotique, essentiellement cultivée en Indonésie dans des conditions souvent douteuses (atteinte à la biodiversité, collecte non éthique). La marque travaille avec la récolte de sa propre oseraie ou se fournit en Touraine, à moins de 150 km de son atelier.