Comme depuis toujours chez diptyque, mais pour la première fois dans l’architecture des boutiques et précisement dans celle qui a ouvert il y a peu au 330-332 rue St-Honoré – Paris 1er, l’art et le parfum s’associent et initient une nouvelle expérience, ils s’unissent dans un décor unique.
Inspirée par l’un des dessins de Desmond Knox-Leet, co-fondateur de la Maison, Alix Waline a réalisé in situ une oeuvre graphique, poétique et pérenne. Avec une frugalité de moyens, deux feutres et beaucoup de persévérance, elle a composé un paysage abstrait, profond, aux formes sensuelles en noirs et blancs nuancés. Les pointillés vont piano, jusqu’au blanc en haut, du plein au vide. Une oeuvre qui investit tout le côté droit et le transforme en mur vivant et cérébral où l’oeil se perd, au gré des courbes. Les fragrances y trouvent une résonance poétique. Un voyage, un temps offert pour la réminiscence, les souvenirs, réels ou imaginaires. Les sens se connectent dans un parcours inhabituel.
Après des études aux Beaux-arts de Paris, et un séjour à l’Ecole de La Cambre dans l’atelier textile, elle se consacre au dessin sur tous types de supports. C’est au cours d’un séjour en Thaïlande qu’elle expérimente pour la première fois le dessin in-situ à grande échelle. Elle travaille le dessin comme une broderie, point par point, couche par couche, inspirée par les images de cellules du corps humain et l’idée de la circulation des fluides. Les formes, arrondies et abstraites, épousent les murs jusqu’à en repousser les limites.