Ouvrir les archives de la maison diptyque, c’est faire revivre un véritable travail d’atelier à l’avant-garde artistique de son époque. Inséparables dans la vie comme dans la création, Christiane Montadre-Gautrot et Desmond Knox-Leet (deux des fondateurs de la marque) aimaient dessiner à quatre mains, reprendre les formes, les peaufiner à tour de rôle jusqu’à obtenir une parfaite harmonie.

A tel point que pour certains motifs créés dans les années 1960, il est impossible de distinguer les styles malgré les signatures. C’est le cas pour deux icones de la Maison : Prétorien – attribué à Desmond dont l’ovale évoque les boucliers de la Rome antique – et Basile – attribué à Christiane qui habilla notamment l’un des sofas du Palais de l’Elysée – réimprimés à partir des dessins originaux.

Intemporels, ces croquis, esquisses ou planches abouties extraites des archives de diptyque sont très peu retouchés et colorisés, comme pour les trois panoramas (Paysage, Les Lilas, Jardin Clos) au pointillisme saisissant, répliqués depuis les carnets de voyage de Desmond. Tous ces motifs variés, libres, éclectiques dans leur inspiration reflètent l’esprit originel de diptyque et son goût revendiqué pour la fantaisie.

Réaffirmant la place de diptyque dans l’univers des arts décoratifs, cette nouvelle gamme de papiers peints offre une palette très large de motifs et de tons pour théâtraliser son intérieur. Les techniques contemporaines permettant une grande précision d’impression – certains dessins peuvent nécessiter jusqu’à vingt couleurs –, ces décors renouent avec le sens de la mise en scène de soi chère à diptyque et que prolongent les parfums d’intérieur. De quoi créer un espace singulier, où chaque visiteur qui pénètre sait qu’il est ici et nulle part ailleurs, laissant son regard se prendre au jeu des harmonies cinétiques de Mosaïque et Excentrique ou divaguer dans les trompe-l’œil d’Odalisque.

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