« All at Sea », la nouvelle collection de tapis Deirdre Dyson est le résultat d’une totale déconnection – réelle autant que métaphorique – de la « vie normale ». Une parenthèse survenue au plus haut de la pandémie de Covid. Comme l’explique la créatrice : « A l’occasion de l’un des confinements, je me suis retrouvée bloquée sur un bateau pendant presque trois mois, sans jamais descendre à terre. » C’est ainsi, qu’à l’instar de grands artistes avant elle – Turner, Monet ou Katsushika Hokusai -, l’immensité de la mer est devenue pour Deirdre Dyson, une source d’inspiration. Et c’est de cette expérience hors du commun qu’est née une collection de neuf pièces, qui seront visible dans sa galerie parisienne et à Londres, dans son espace d’exposition de King’s Road.
Ce qui avait commencé comme des vacances sur l’eau au fil des îles de la Guadeloupe a pris un tour différent avec l’instauration du confinement. Car alors, Deirdre a choisi de rester au large plutôt que de descendre à quai et d’être soumise à une quarantaine. Cette période un peu surréaliste, passée à la dérive et durant laquelle le temps semblait s’être arrêté, a pris des airs de séjour prolongé sur un canot de sauvetage quand la pandémie s’est réellement emparée du monde. Comme Deirdre en témoigne, « être sur l’eau peut être à la fois apaisant et menaçant. Les mouvements de la mer sont mystérieux, tout comme la vie aquatique qui se déploie sous nos pieds. »
L’année précédente, Deirdre avait navigué autour de l’Île grecque de Polyaigos. Elle avait été émerveillée par le mouvement de l’eau – la façon dont elle se transforme et scintille au soleil – et par les falaises qui « changeaient les couleurs de la mer sous diverses lumières ». Aussi avait-elle commencé à immortaliser ces images sur son iPad, afin de s’en inspirer ensuite dans ses futures créations.

Au résultat, on découvre neuf tapis, à commencer par « Graded Sea », qui intègre un « arc-en-ciel » réunissant toutes les couleurs de la mer (21 différentes nuances). Avec « Golden Glits » et « Sunlit », Deirdre mêle laine et soie pour reproduire les reflets des couleurs des falaises. « Shallows » quant à lui, se concentre sur le mouvement de l’eau, tandis que « Sun Shaft » dépeint une lumière qui traverse un tunnel. « Seashell », à la forme inhabituelle, montre un coquillage qui se multiplie de façon concentrique ; preuve qu’un tapis n’est pas forcément rond, carré ou rectangulaire. « Starfish » enfin, trouve sa source dans la photo d’une étoile de mer, prise dans des eaux peu profondes.
L’intégralité de la collection se décline dans un camaïeu de bleus, du marine à l’indigo, en passant par le cobalt, le turquoise, le bleu piscine ou le vert mer, en allant même jusqu’au smoky ou au bleu layette. De la soie blanche est aussi utilisée çà-et-là sur certains tapis pour évoquer les reflets mouvants du soleil. Tout modèle peut être réalisé selon les préférences de chaque acheteur, en laine tibétaine et en pure soie, et est disponible dans la totalité du spectre de couleurs. Ainsi, les clients peuvent visiter les galeries londonienne et parisienne de Deirdre Dyson pour s’inspirer des tapis exposés, puis avoir une consultation personnalisée avec Deirdre ou un membre de son équipe. Bénéficiant du label GoodWeave (certifiant qu’ils n’ont pas été fabriqués par des enfant), les tapis de Deirdre Dyson sont tissés à la main par des artisans népalais dans le respect de la distanciation sociale. Les pièces peuvent aussi être fabriqués en Grande-Bretagne en utilisant des méthodes de tissage moins onéreuses ; ce qui est souvent une bonne alternative pour les espaces commerciaux.
Maintenant, imaginez-vous sur ce bateau, écoutant le clapotis des vagues et le cri des mouettes au loin. Le soleil du matin scintille sur la mer et répand sa lumière autour de vous. Vous vous sentez apaisé et loin du tumulte. La collection « All at Sea » vous transporte en un lieu magique.
12, rue des Saints Pères, 75006 Paris