À la fin des années 90, la marque basque SKFK voit le jour ; elle n’en était pas pour autant positionnée éco-responsable à ses débuts. Mais très vite un fort affect pour la nature et l’environnement, ont poussés les responsables du label à se remettre en question et à changer leur façon de produire. La curiosité, moteur fort dans leur recherche du mieux, les a poussés à voyager dans les pays de fabrication et à rencontrer les artisans et les personnes qui travaillent dans les usines de production. Aujourd’hui, la marque se base sur un modèle de slow fashion et considère le développement durable comme un processus global au sein de son entreprise – de la création à la fabrication en passant par le transport – Identifier et comprendre les problématiques pour y trouver des solutions durables : c’est la clé de la réussite pour l’entreprise depuis ses débuts.
Le développement durable ne consiste pas seulement à choisir des tissus certifiés ; c’est beaucoup plus complexe. Lors de la conception, le département créatif décide quels tissus et quelles fibres conviennent le mieux à chaque pièce, et comment la rendre durable. Depuis ses débuts, SKFK défend ses racines et son ADN, mais ne suit pas le courant de l’industrie de la Mode. L’immédiateté, les tendances, l’achat compulsif sont des idées qui ne conviennent pas au label et qui ne correspond pas à sa façon de comprendre et faire de la mode.
SKFK est à l’avant-garde de la mode durable et des certifications. Elle ouvre la voie à de nombreuses autres marques qui ont décidé de s’engager en faveur de la durabilité et des pratiques responsables dans l’industrie de la mode. Le label travaille principalement avec deux types de matériaux : le coton biologique certifié, très confortable et qui ressemble à une seconde peau, et le polyester recyclé travaillé pour les pièces à manches, en raison de sa durabilité, car lavé moins souvent ce qui évite le déchiquetage de microplastiques. SKFK a lancé aussi le projet de location de ses vêtements qui a été accueilli avec beaucoup d’enthousiasme de la part de ses consommatrices.