Galette des Rois

 

Et voilà, encore une tradition (que j’appellerais une belle excuse pour se gaver de beurre juste après les fêtes) à laquelle nous ne pouvons (malheureusement) pas échapper…

La fameuse « Galette des Rois » est un gâteau consommé traditionnellement par les catholiques pour célébrer l’Épiphanie mais l’histoire le veut autrement car cette fête n’avait pas de rapport direct avec la galette.  D’ou vient cette fête à l’occasion de l’Épiphanie ? Ce ne sont pas les rois mages qui ont apporté la galette. Cette tradition remonte à la fête préchrétienne du 6 janvier. La galette symbolise le retour de la lumière après les longues nuits d’hiver. Le plus souvent c’est une galette de pâte feuilletée, simplement dorée au four mais également garnie de crème pâtissière à laquelle on ajoute un appareil à base de poudre d’amande, de beurre et de sucre, qui donne la frangipane, inventée au 15ème siècle.

La base de cette coutume typiquement française vient du « Gâteau des Rois » dans le sud, en Provence et dans le sud-ouest, qui évoque la couronne des rois. Ce gâteau est une brioche décorée et garnie de fruits confits, depuis les Romains jusqu’au 18 ème, période de famine ou la farine, trop chère à l’utilisation autre que pour le pain devait être remplacée. Le nom aussi fût en danger avec la Révolution et la Commune, les noms de « Galette de l’Egalité » mais également du « Jour des Sans-Culottes » furent donnés… Très vite, la Galette des Rois lors de l’Epiphanie retrouve sa place dans foyers.

Galette des Rois contre Gateau des Rois

Du XVII°  siècle à 1910 environ, les boulangers avaient coutume à la fête des rois d’offrir gratuitement une galette des Rois à leurs clients. C’est étrange comme les traditions se perdent de temps en temps… L’usage s’est perdu et la galette est maintenant devenue un produit commercial proposé dès mi décembre jusqu’à la fin du mois de janvier. D’ailleurs, dans notre métier, nous avons la chance (ou la malchance) d’avoir les dégustations des galettes des Rois mi-septembre, une semaine après les bûches de Noël…

Alors, comme une bonne Dream Team avec ses satellites, nous nous sommes retrouvés hier, en un joli dimanche après midi de janvier chez Sylvie, notre princesse, quoi de plus logique pour tirer les rois.

Presque dans la tradition ou l’on coupe autant de parts qu’il y a de participants, plus une part pour l’étranger ou le pauvre de passage, cette part s’appelait « Part du Bon Dieu « . Elle fût pour notre copine à quatre pattes…Je parle de la chienne de Cédric, pas une des filles de la team, ce sont quand même des Reines !

La coutume veut que le plus jeune de l’assemblée passe sous la table pour distribuer les parts sans voir la galette… donc moi bien évidement, vous ne pensiez pas à quelqu’un d’autre, la seule qui aurait pu me détrôner pourrait être Athéna, la chienne de notre ami Cédric, mais avec son petit corps de cochon de lait elle ne passait pas sous la table.

Nous avons eu 2 rois hier, notre cher Cédric mais surtout, notre Pascalidoux qui est un peu notre roi devant l’éternel. Je ne suis pas resté tard non plus car les galettes des Rois, je n’en raffole pas, pour moi, elle ne doit pas être tiède et encore moins chaude, sinon je peux la rendre déjà mâchée à son propriétaire dans l’assiette…

 

Le Roi Pascalidoux 1er

Donc, je n’ai pas vu d’autres têtes couronnées, mais en revanche, je dois dire que j’ai mangé une seule part de galette, celle faite par Sylvie, très bonne, pas  grasse (merci Dukan), quand j’ai vu la galette Ladurée…mieux qu’une livre de beurre j’ai eu l’impression de voir une livre de Saindoux directement étalé sur ce pauvre feuilletage…

Même si je ne suis pas fan des galettes, je dois l’avouer, la salade de fruits rouges et figues de notre hôtesse ainsi que ses petits sandwichs furent un vrai régal, sans parler bien sur de la compagnie de mes amis, qui pour une fois ont été assez calme…enfin, presque…