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Il existe assez peu d’aide à la jeune création, et le Festival de Dinard, fait parti de ceux qui la soutient et la propulse en avant, créée il y a cette annnée 20 ans,par Dominique Damien Réhel, on lui doit un profond hommage: de se battre pour que la jeune création puisse s’exprimer et avoir accès aux entreprises et salons professionnels.
En effet, chaque année, les membres du jury sont composés de créateurs dont la réputation n’est plus à faire ( Jean Claude Jitrois pour cette année), de journalistes aguerris et de professionnels du marché de la mode. Ils sélectionnent ceux qui représenteront la création de demain, leur offrent des outils de développement pour leur marque, la possibilité de devenir une vraie maison autonome.
Qui peut, aujourd’hui se gargariser de défendre les jeunes créateurs, nos magazines de mode sont vendus aux annonceurs, les banques sont frileuses à l’idée d’investir dans la création, au sens général d’ailleurs, et les entreprises françaises se battent pour sauvegarder leurs commandes avant qu’elles ne soient délocalisées en Asie…
Chaque année, 4 candidats ou collectifs, sont sélectionnés pour représenter les domaines de la mode féminine, masculine et celui de la lingerie.
Outre une aide financière, des apports en matières premières, les heureux gagnants se voient offrir un stand dans plusieurs salons internationaux, afin d’avoir un réel contact avec des acheteurs, indispensables à tout développement. Durant, les quelques jours du festival, j’ai entendu certaines divergences concernant les jeunes concurrents: pas assez créatifs, trop commerciaux pour certains, rentables, adaptés aux marchés pour d’autres.
En effet, la question se pose la mode est elle devenue uniquement une question d’argent et de profits, quand on observe les collections depuis ces dernières années, on ne peut dire qu’elles débordent de créativité, les marques surfent aujourd’hui sur leurs acquis, cherchant à satisfaire le plus possible leurs clients et par la même, le but principal, leurs investisseurs, parfois au détriment d’une réelle forme de création. Alors, quel exemple donner à ces jeunes qui sortent des écoles et qui ont comme modèle des Maisons de Mode qui sont devenues des Maisons d’affaires…
Eh bien les gagnants du secteur masculin: Kyuho Lee & Cecile Dallançon, ont réussi à balançer et mélanger à la fois tous ces codes: nous offrant une mode structurée et audacieuse sans être importable, cependant, difficile à commercialisée ils défendent une fabrication totalement française et unique car ils tissent eux même leurs matières premières: superbe luxe et so « made in France », mais qui demande un temps de livraison conséquent, qui pourrait calmer certains acquéreurs.
La question reste entière: quel est le plus important la qualité et la créativité ou la rentabilité ?
Kyuho Lee & Cécile Dallancon - Prix homme
Kenji Utsumi - Prix femme
Sandra Tesi - Prix lingerie
Jean Claude Jitrois, président du jury - Dominique Damien Réhel, fondateur du festival - Adriana Karembeu, Marraine du prix lingerie.
Les gagnants seront exposés à la Galerie Joyce,Palais Royal, du 4 au 15 juin 2013.
Les partenaires qui soutiennent le Festival : la Mairie de Paris, la Ville de Dinard, le groupe Allande Lingerie Fine, le Salon Texworld Paris-Groupe Messe Frankfurt, et le Salon Ethical Fashion Show Berlin, le groupe Beaumanoir avec Cache-Cache, Bonobo, Fédération Française des Industries du Vêtement Masculin , Who’s Next Prêt-à-Porter Paris, la Fédération Française des Dentelles et Broderies, et le groupe Noyon-Darquer, Mode City le Salon International de la Lingerie & du Swimwear, Fédération Française du Prêt à Porter Féminin avec La Maison du Prêt à Porter, Sea Folly, la Galerie Joyce Palais Royal, Jean-Claude Biguine, le Groupe Barrière, Accor Thalassa Dinard, Ricard, NRJ, Unicef Ille et Vilaine, Le Conseil Régional de Bretagne, Le Conseil Régional d’Ille et Vilaine, Office du Tourisme de Dinard, BMW, Esmod Rennes , Muriel Piaser Consulting, Maisons de Mode Lille-Roubaix.
